Vingt thèses pour repartir du pied gauche, Jacques Julliard (Libération du 18/01/10)

Un texte stimulant, qui embrasse les grandes évolutions du capitalisme depuis trente ans et leurs conséquences pour la gauche. L’avènement d’une société d’actionnaires, mue par la voracité de quelques uns au détriment du bien-être et de la liberté de tous les autres ; le chantage du capital, mobile et mondialisé, sur le travail, de plus en plus précarisé et sous-payé ; la « décivilisation » des rapports sociaux et la marginalisation des grandes organisations collectives, notamment syndicales ; la capitulation de l’Europe… toutes ces tendances sont scrutées par le regard sans concession de Julliard. Parce qu’elles contenaient, chacune à leur manière, les ferments de la crise.


Lien vers la tribune de Jacques Julliard

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1 commentaire:

  1. Marie-Christine24/1/10 21:06

    Cette dérive libérale ira en s'amplifiant. La dernière fois qu'elle a eu lieu, il a fallu une guerre mondiale pour la juguler. Que faudra-t'il maintenant pour l'arrêter? Attendons-nous à des lendemains difficiles, une fois que nous serons descendus si bas que nous aurons rejoint le peloton des pays en voie de développement (nous ce sera les pays en voie de récession).
    Je ne dis pas qu'il faut s'en attrister quand on voit ce que le développement fait à la planète. Il faudra sûrement apprendre à vivre autrement. Et déja commençons, en ne faisant pas circuler les marchandises d'un bout à l'autre de la planète.

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Commentaires